lundi 30 mars 2015

1914-1918 Le symbole de la fleur

La fleur symbole de la vie parmi la mort

Au champ d’honneur,  les coquelicots … (John McCrae, 1915)
Suite à la mort de son ami, John McCrae, un soldat canadien, écrivit un poème intitulé « In Flanders Fields »qui devint l’un des symboles du sacrifice des soldats lors de la première guerre mondiale. Le poème portait  sur le thème des coquelicots car ces fleurs poussaient sur les sépultures, parmi la terre ravagée par les obus. Cette fleur couleur sang était pourtant signe de vie. Depuis, les coquelicots symbolisent le souvenir à la mémoire des soldats pour les britanniques.

Au champ d'honneur
 
Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.


Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.

À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.



Les voici les p’tits « Bleuets »…  (Alphonse Bourgoin, 1916)
Lors de la guerre 14-18, les bleuets continuaient de pousser, tout comme les coquelicots, dans les tranchées dévastées par la guerre. C’était un rare témoignage de vie pour les soldats au milieu des champs de bataille. C’est après la guerre que le bleuet  fut utilisé comme symbole du souvenir pour les français.
Charlotte Maleterre et Suzanne Lenhardt sont à l’origine du bleuet de France. Toutes les deux, infirmières et veuves de guerre, travaillaient à l’Hôtel des Invalides de Paris et face à l’arrivée affluant des invalides, elles prirent l’initiative de créer un atelier de confection de fleurs en tissu réalisées par les invalides eux-mêmes. La vente de cette production permet de récolter un peu d’argent pour leur survie
 
    Les voici les p’tits "Bleuets"
  
Les Bleuets couleur des cieux 
Ils vont jolis, gais et coquets,
Car ils n’ont pas froid aux yeux.
En avant partez joyeux ;
Partez, amis, au revoir ! 
Salut à vous, les petits "bleus", 
Petits "bleuets", vous notre espoir !




Bibliographie:
Sites de la Première Guerre Mondiale, Le GuideAgence de développement et de réservation touristiques; 2014 

                                                                          Angèle PYCKAERT et EVRARD Clémence 









 

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