La bataille de Verdun

La bataille de Verdun :

La bataille de Verdun, conçue par le général Von Falkenhayn pour faire saigner à blanc les Français, a eu lieu du 21 février au 19 décembre 1916 près de Verdun. Elle opposa les armées françaises et allemandes. Elle se révéla presque aussi coûteuse pour l'attaquant que pour les défenseurs : 362 000 morts chez les Français et 337 000 chez les Allemands. 60% des obus tirés n'ont pas explosés. Ce fut la plus longue, la plus fameuse et l'une des plus inhumaine de l'histoire militaire mondiale car l'artillerie causa 80% des pertes totales. Tant de morts pour rien. En effet le front reprit sa situation de départ à la fin de la bataille. Mais c'est au général Nivelle que revient le mérite de la reconquête du terrain perdu entre octobre et novembre 1916 avec la prise du fort du Douaumont et de la cote 404.

Mais la bataille de Verdun a permis aux Français de donner un coup fatal aux Allemands qui ont perdu un septième de leurs effectifs. La guerre va se débloquer, les tranchées vont disparaître pour laisser place aux offensives victorieuses de la Triple-Entente et mettre un terme à la Grande Guerre.

Robin PILOT 3A

Webographie: centenaire14-18.fr

1914-1918 Le symbole de la fleur

La fleur symbole de la vie parmi la mort

Au champ d’honneur,  les coquelicots … (John McCrae, 1915)

Suite à la mort de son ami, John McCrae, un soldat canadien, écrivit un poème intitulé « In Flanders Fields »qui devint l’un des symboles du sacrifice des soldats lors de la première guerre mondiale. Le poème portait  sur le thème des coquelicots car ces fleurs poussaient sur les sépultures, parmi la terre ravagée par les obus. Cette fleur couleur sang était pourtant signe de vie. Depuis, les coquelicots symbolisent le souvenir à la mémoire des soldats pour les britanniques.

Au champ d'honneur

 

Au champ d'honneur, les coquelicots

Sont parsemés de lot en lot

Auprès des croix; et dans l'espace

Les alouettes devenues lasses

Mêlent leurs chants au sifflement

Des obusiers.

Nous sommes morts,

Nous qui songions la veille encor'

À nos parents, à nos amis,

C'est nous qui reposons ici,

Au champ d'honneur.

À vous jeunes désabusés,

À vous de porter l'oriflamme

Et de garder au fond de l'âme

Le goût de vivre en liberté.

Acceptez le défi, sinon

Les coquelicots se faneront

Au champ d'honneur.

Les voici les p’tits « Bleuets »…  (Alphonse Bourgoin, 1916)

Lors de la guerre 14-18, les bleuets continuaient de pousser, tout comme les coquelicots, dans les tranchées dévastées par la guerre. C’était un rare témoignage de vie pour les soldats au milieu des champs de bataille. C’est après la guerre que le bleuet  fut utilisé comme symbole du souvenir pour les français.

Charlotte Maleterre et Suzanne Lenhardt sont à l’origine du bleuet de France. Toutes les deux, infirmières et veuves de guerre, travaillaient à l’Hôtel des Invalides de Paris et face à l’arrivée affluant des invalides, elles prirent l’initiative de créer un atelier de confection de fleurs en tissu réalisées par les invalides eux-mêmes. La vente de cette production permet de récolter un peu d’argent pour leur survie. 

 

    Les voici les p’tits "Bleuets". 
  
Les Bleuets couleur des cieux 
Ils vont jolis, gais et coquets,
Car ils n’ont pas froid aux yeux.
En avant partez joyeux ;
Partez, amis, au revoir ! 
Salut à vous, les petits "bleus", 
Petits "bleuets", vous notre espoir !




Bibliographie:

Sites de la Première Guerre Mondiale, Le Guide;  Agence de développement et de réservation touristiques; 2014 

                                                                          Angèle PYCKAERT et EVRARD Clémence 

 

L’Armement de la première guerre mondiale.

Les Alliés :

Français :

Pistolet Rubby.

Mitrailleuse 1907T.

Fusil lebel avec baïonnette

Char Renault FT-17.

Artillerie : Canon 75mm.

Avion Blériot XI.

Anglais :

Char Mark.

Fusil anglais Lee Enfield + baïonnette.

Revolver Webley Mark VI.

Mitrailleuse Vickers NK.1.

Avion Royal Air craft.

Artillerie Obusier Vickers.


Américain : 

Mitrailleuse Browing.

Pistolet colt M1911.

Fusil springfield N1903.

Italie :   Avion Hantot HD1. Mitrailleuse Beretta. Fusil Carcano N1891. Pistolet Glisenti N1910. Russie:  Fusil Mosine L'Axe : Allemand :  Mitrailleuse  Maschinengewehr. Char d’assaut. Fusil Mauser Reichrevolver. Canon Grosse Bertha. Autriche: Pistolet Repetier-Gewehr Modéle 1895 Mitrailleuse Schwarlose. Sitographie: -Collectif encyclopédie des armes [en ligne] [le Mercredi 22 Octobre] sur http://encyclopedie-des-armes.com/ -Collectif overblog [en ligne] [le Mercredi 22 Octobre] sur http://hist-g-salle16.over-blog.com/article-23059849.ht

14-18 uniformes de la première guerre mondiale

Voici certains uniformes  portés durant la première guerre mondiale:

 -France (1914-1915):

-France(1915-1918)

-Allemagne:

-Grande Bretagne:

             

     sitographie: http://www.hervedavid.fr/francais/14-18/uniformes.htm. Les uniformes de la Grande Guerre.
     bibliographie: 1914-1918 La première guerre mondiale, Jean Pierre VERNEY. Editions Fleurus.

Sortie Vimy-Lorette (17/11/2014)

          Cette année, tous les élèves de troisième du collège Ste Marie se sont rendus à Vimy et à Lorette pour commémorer la première guerre mondiale. 

            Départ à 8h50, après une heure de route nous arrivons à Vimy. Le paysage est constellé de cratères d’obus et nous ne pouvons pas marcher sur les pelouses car tous les explosifs n’ont pas encore été extraits, de ce fait des moutons sont utilisés pour la tonte afin d'éviter les accidents. Une équipe de déminage était d’ailleurs en action.

            Nous avons pu nous balader dans les tranchées reconstituées et voir des canons et obus d’époques. Suite à ça, nous nous sommes rendus au mémorial qui rend hommage aux soldats canadiens morts et disparus durant la guerre.

                                                                                              

Ensuite, nous avons visité un cimetière Allemand. Contrairement aux cimetières Américains et Français, ceux-ci étaient ornés de croix noires et il y avait quatre soldats par sépulture.

            Puis visite d’un autre cimetière, français cette fois ; à Lorette. C’était très grand. Nous avons visité la « Tour Lanterne » et la basilique du cimetière.

           

L’après-midi, visite du musée où étaient reconstituées des scènes de la vie dans les tranchées avec des mannequins qui parlaient et bougeaient, et des objets d’époque.

           

 Pour finir, nous nous sommes promenés dans « L’anneau de la mémoire », inauguré récemment.

            Nous avons passé une bonne journée riche en découvertes et en émotions.

                                           

                                                       VANHOOVE Louis et PETITPREZ Julie 3°B

sources photos:arras.catholique.fr, nordeclair.fr